Mini Couchcouch chez les bobby

Mini Couchcouch chez les bobby


Mini Couchcouch chez les bobby

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Mini Couchcouch chez les bobby

J’ai beau essayer de mettre  à jour, j’en oublie toujours ! Je dois être trop fainéant, heureusement la petite nièce arrive et va bosser un peu à ma place pour vous conter la quinzaine de jours que nous avons passé ensemble. Enfin, quand je dis ne pas travailler c’est un peu faux, vu que j’ai mis un temps fou à corriger les centaines de fautes d’orthographe (par mot), les rérérépétitions, les non-sens,… le tout sans dénaturé les propos de mini Couchcouch En fait cela m’a pris quasi plus de temps que d’écrire un article par moi-même, mais elle était si contente 😀 . Ma foi, je ne resterais pas muet pour autant les phrases que vous pourrez voir  en « italique » afin de rectifier certains propos de la gamine ou de les agrémenter de commentaires.

Mais non, c’était une blague ! Elle est là, la Couchcouch Bobinette

Mini Couchcouch chez les bobby
« Quand il y a une mauvaise nouvelle,
il y a toujours une solution. »

1er jour

Mini Couchcouch chez les bobby

Arrivée en Bolivie, je n’ai presque pas reconnu mon oncle avec ses cheveux long, son bonnet et sa barbe. Il était tout beau. Après les retrouvailles qui furent génial, une petite visite de La Paz tout en papotant.

Nous ne sommes pas resté longtemps sur La Paz, nous avons rejoins le soir même commandente où je ne la sentais pas en sécurité. Techniquement, elle l’était, mais la tranquillité eut un coût exorbitant pour la Bolivie qui me valut une bonne rage 👿 .

2ème jour

Mini Couchcouch chez les bobby
Tout est dit : « je suis un fou »

Direction Sajama en moto, pour aller aux thermes. Des routes assez correctes, malgré que mes fesses ont bien ramassé mais des paysages extraordinaires. Presque arrivée à Sajama une route de merde qu’on tente de faire, mais malheureusement vraiment trop de sable donc on décide de faire demi-tour et prendre une autre route pour aller à Lagunas. Arrivé, on essaye de trouver un endroit ou dormir car plus d’essence pour repartir. On se pose beaucoup de questions, comment on va faire ? On dort en tente ? Et si on demande à un camion de mettre la moto derrière et nous ramenait ? Réponse on va manger et on verra ce qu’on fait après. Mick discute avec un booby et il nous ramène d’où on était venu.  Le routier décide de s’arrêter pour boire quelques bières et discuter. Puis, Booby bourré qui reprend la route (heureusement que tu dormais tonton me dit). La nuit tombe et on se demande si l’hôtel sera encore ouvert (toujours de l’espoir). On descend la moto du camion et Mick va voir s’il est ouvert. Il revient et me dit j’ai deux mauvaises nouvelles et une bonne. La première c’est qu’il est fermé ensuite il va pleuvoir et la tente prend l’eau et la bonne c’est que ton oncle est un fou. Il nous trouve une maison en construction et nous voilà parti pour dormir sous la tente avec le froid, le vent et le bruit des camions (on se serait cru sur l’autoroute sainté lyon).

3ème jour

Je me réveille, je me trouve gonflée et je n’arrive pas à ouvrir les yeux correctement, effectivement j’étais brûlée. Mickou m’appelle « couchcouch le chat » et on décida de faire peu de kilomètres, de rester  tranquille et de trouver une pharmacie afin de me rétablir. Le soir Mickou m’annonce qu’on allait faire des routes de merde car c’est un dingue.

Après l’échec de la veille, on avait décidé de reprendre des routes corrects, mais le soir venu, je me suis dis que c’était con de jouer la sécurité et qu’on n’avait pas tous les jours l’occasion de faire des chemins pourris, du coup direction les routes du Dakar en 125 cm, à deux, chargés comme des mules !

4ème jour

Objectif Sabaya, une route censé être asphalté. Après des heures de moto sur du sable, on dort plus prés que prévu et là le drame je fais tomber la moto (première boulette de couchcouch).

« – Tu tiens la moto ?
Oui, oui.
C’est bon ? T’es sure ?
Oui, oui.« 

A peine le dos tourné, BAM !!! C’est qui la championne.

5ème jour

C’est parti pour faire la traverser du Salar de Coipasa. L’angoisse de partir, de se perdre au milieu de ce désert à perte de vue, effectivement on se perd et on fait demi tour, la joie de trouver une trace qu’on peut suivre, la peur des trous d’eau, la fausse joie, la sensation de glisse, de glace, de cassure (comme un lac gelé) et pour finir la fierté de la réussite.

Contrairement au Salar d’Uyuni, y’a pas une seule trace, sensation effrayante et à la fois jouissive, j’ai pris un pied fou. Du coup, dès que je vois une salière, je repense à ce moment et commence un début d’érection.  

6ème jour

De Toca (un village de plusieurs maisons avec seulement 3 habitants) à Jijira, chemin étroit plus que merdique, sable, cailloux, monté, vent  mais des villages et des personnes vraiment sympas. Une des portions de route du Dakar J géré comme un chef par Tonton Mickou et ces pauvres petits muscles. Sans faire beaucoup de kilomètres, ce fût l’une des journées les plus éprouvantes.

La journée la plus dure que j’ai vécu avec la mobylette, tout le poids sur mes avant-bras, mais énorme fierté.

7ème jour

Départ pour le Salar d’Uyuni avec les bonnes indications d’un booby pour arriver á l’île des pêcheurs qu’on ne verra jamais à cause de Mick qui craque au bout de 5min pour suivre les traces. Au bout de 30min, il s’arrête et me dit : « je crois que ce n’est pas la bonne île qu’on suit depuis tout á l’heure.» Puis, on décide de manger un bout de saucisson et de faire quelques photos. Nous voilà repartit à suivre des traces qu’on ne sait pas où elles nous mènent mais je fais confiance à Mick (que je ne devrais pas). Ensuite, on rattaque une route de merde avec plein de sable mais on voit notre pizza qui nous motive à arriver le plus vite possible.

Pour information, au bout de 15 minutes, plein le cul de suivre une ‘’autoroute’’ de trace, merde, un peu de liberté sur ce grand espace sauvage, bon du coup, j’ai un peu merdé ! Au final, ce ‘’grand espace’’ est un peu trop immense, c’est drôle la première heure, mais au bout de trois-quatre, ça deviens vite monotone, surtout en suivant les traces (faut bien arriver à la civilisation un jour et arrêté de se perdre).

8ème jour

Essayer de partir de Uyuni, mais les booby trop fainéant ne travail pas le dimanche pour vendre de l’essence. Donc se sera une journée tranquille à se reposer, jouer de la guitare, lire, geeker, dormir …

Même dix jours après, Mini Couchcouch n’arrive toujours pas à prononcé correctement le nom de cette ville. Pour elle, c’est ‘’Yuyuni’’

9eme jour : Le rêve tant attendu, une route asphaltée avec des paysages exceptionnels à en prendre plein les yeux (des photos moins belle que la réalité), des descentes de « ouf malade » et monter des cols à deux chargés comme des mules. Trop fuir la pluie, on en prend plein la gueule, avec le froid, le vent et la neige. Mais nous sommes des guerriers, on lâche rien pour arriver á notre destination.

Route magnifique, malgré le froid et le passage d’un col enneigé.

10ème jour

Le centre ville de Potosi est le plus merdique que je connaisse, des montées et encore de montées, des booby qui savent pas rouler, des rues étroites … Environ 1h pour sortir de cette ville de merde. Mais après des descentes encore pire que la veille, Mick se lâche et fonce à couper les virages (y’avait que nous sur la route), à  aller vite, un vrai craquage complet. Entre la carte et les kilomètres indiquer, on s’est téléporter, se qui nous rend tout fou de savoir qu’on arrive bientôt pour encore bouffer de la pizza.

Journée de conduite en mode bourrin, gavage !!!! Et pour info, on peut trouver de grosse pizza à 3 euros en Bolivie, c’est surement les seules que je vais pouvoir me permettre en Amérique du sud, du coup c’est l’orgie.

11ème jour

Journée tranquille à lire, à parlé, à écrire ce que vous avez lu précédemment. Puis, une excellente soirée avec des personnes super gentilles. Un jeu de carte suffit pour s’amuser comme des enfants. Un shoot, deux shoot … de Singani et voilà l’oncle complètement bleu, qui dit que des conneries, surtout arrive plus à parler en anglais (étonnant).

Elle ne comprend rien à l’anglais et elle ose dire que je n’arrivais plus à parler (ce qui est faux). En ce qui concerne la cuite, elle est allée ce coucher deux heures avant moi avec le nez rouge, alors que j’aurais pas craché sur un litre de plus, en vérité, j’ai pas perdu la main.

12ème jour

Un lendemain très dur pour certain qui n’arrive pas à se lever. Mais pourtant il m’a fait une surprise de partir en 4×4 pour visiter des endroits ou on ne pouvait pas passer avec la moto. C’est parti pour des paysages de rêve, des multitudes de couleurs et une ambiance de groupe qui commence très bien. Une soirée assez tranquille après une grosse journée avec un peu de musique, bien sûr avec le Dj Mick.

Levé une demi-heure avant elle, certes, pas avec une tête de vainqueur.

13ème jour

Une journée plus que magnifique avec les lagunes exceptionnelles, des paysages hors norme, des contrastes de couleurs inimaginable, le rêve. Le midi à coté d’une magnifique lagune, manger du saucisson, boire du vin et écouter la musique qui va avec est juste magique. Et pour bien finir la journée, un petit jeu de carte s’impose.

Puis une belle soirée Singani, pinard pour tonton avec un autre groupe de touriste.

14ème jour

Après longue négociation la veille avec les deux allemands et l’argentine, on fait la route alternative qui n’a pas de mot pour la décrire. Une lagune de toute beauté (comme mon oncle rire) avec le reflet des montagnes et des dégradés de couleurs. Ensuite, un paysage tout en pierre de différentes couleurs, on grimpe après (des vrais enfants). Le soir, on fait la fête avec les chauffeurs, on boit, on fait des jeux et au final on dort peu pour se lever le lendemain á 4h. Une soirée très drôle, sympas, conviviale…

Camille : « J’aime bien grimper, mais je sais pas descendre’’, trente minutes plus tard et après quelques moqueries de ma part, je la vois perchée, toute fière, sur un rocher qui devait faire 1m20 : t’as vu Tonton, j’ai escaladé« . Sans commentaire.

15ème jour

Mick sans avoir dormi, reboit avec les chauffeurs sur le Salar d’Uyuni. Sur l’île des pêcheurs, il fait l’amour à un lama (oui oui c’est bien vrai), il danse avec pour le séduire et le lama s’avance (désoler pas eu le temps de le prendre en vidéo). On reste la matinée sur le Salar pour faire des photos avec des effets. Et le moment est venu de quitter nos amis. C’est quatre jours furent exceptionnels, magique… avec des rencontres géniales.

Il est 7h, c’est une sorte d’after pour moi, je mets du son sur le parking à touriste, commence à danser et à faire danser les gens, un lama se laisse séduire, et là, commence un show torride entre nous, qui finit par un bisou langoureux. Normalement, il est quasi impossible d’approcher cet animal, je vous laisse imaginer la réaction des gens et ma fierté d’avoir serré une si belle prise.

Bref, pour conclure, un très bon moment avec la nièce et son accent à la Homer Simpson, très belle aventure pas forcément facile, je terminerais juste avec sa phrase la plus mythique de la quinzaine :

« Mais les râpées, c’est pas végétarien ! Y’a de la patate dedans. » 
😯 Couchcouch Boulet.

Aa gaya maza

Ps à Mr Crocket : J’espère que t’auras pas une fille, car une calvitie à 20 ans pour une minette c’est pas terrible 😉 .

Commentaires

5 réponses à “Mini Couchcouch chez les bobby”

  1. Avatar de Charles

    Génial!
    Les photos envoient du lourd, comme d’habitude.

  2. Avatar de Benoit
    Benoit

    Quel régal de vous lire, bonne continuation et des pizzas à 3 € ça fait rêver lol, dommage pour la vidéo avec le lama !

  3. Avatar de Nini
    Nini

    Ah cette nana . Je vois que tu ne t’es pas ennuyé!

  4. Avatar de crocket
    crocket

    Salut fainéant, c’est un garçon et il s’appelle Gaby. A 20 ans il sera chauve,désagréable et mal polis avec ces cons de voyageurs qui nous racontent leur vie de merde. Ah oui j’oubliais, ta ptite fillo est plus drôle que toi et tes photos sont moches.

  5. Avatar de Mini chouchouch
    Mini chouchouch

    Euh .. Y’a des phrases que tu as bien tourner à ta manière 😉 mais merci de m’avoir corriger quelques truck. gros bisous bon courage pour toutes ces galères « j’ai une bonne nouvelle et une mauvaise nouvelle. Je te dis laquel en première ?  »
    Mercii beaucoup pour ce séjour. A très bientôt j’espère gros bisousss