Départ de Manali en bécane pour rejoindre Tosh dans la Parvati Valley, un petit bled complètement perdu. Pour rejoindre ce village, il suffit de suivre la route jusqu’a la fin (route est un grand mot), 5h de route depuis Vashiht, une 1ére partie génial et une fin sous la pluie et dans le bourbier, mais magnifique ballade. Une fois la moto posée, 20 minutes de marche pour joindre Tosh et là, dans ce magnifique paysage, un boum boum incessant se rapproche, bienvenue dans un transe festival. Suivit par de nombreux voyageurs de Manali, me voilà au milieu d’une teuf techno entouré d’indien sous acide.
Superbe week-end, du grand Fournier à domicile, headspin, capoeira, casquette champion, bref tout y est passé (except pipi) . Mais la joie est vite retombé le jour suivant, lorsque mon pote Achu (alias Bégo) me passe son téléphone, à l’autre bout Anna qui était partis plus tôt dans la journée : « Mick on a pas vu ta moto ».
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Sur ce le lendemain, je descends voir et rien, pas de moto ! d’après quelques infos prise auprès des locaux, des gosses aurais joué avec. Je la retrouve 6 km plus bas, de multiples traces de chutes, j’essaie de démarrer, parfait mais impossible d’accélérer. Je décide de pousser la bête jusqu’au village suivant à 3 km, mais pas de chance y’a ni garage ni mécano dans ce bled, le seul garage du coin est à 20km de là, encore sous décuvage de la veille et me disant que la route descend en grande partie, j’entreprends de pousser comme un abruti jusqu’à Kasol. Les 10 premiers kilomètres j’ai cru que je mourrai, ensuite par chance je suis tombé sur des indiens qui après avoir essayé de réparer la panne m’ont gentillement traîné avec leur moto.
Arrivé au garage, un gosse s’approche de la moto et 30 minutes après me la laisse en état de marche contre 6 euros (il change 2 piéces au passage). Retour sur Tosh, heureux et fier sur ma moto, sauf que le surlendemain rebelote avec les gamins du village et re grosse galère, hors de question de redescendre à nouveau le monstre (hyper lourd) je ramène le mécano cette fois ! Mais pas de chance, étant seul à la boutique, impossible pour lui de fermer ! Pas de soucis, « files moi un tournevis, explique moi vite fait et je me démerde » lui ai dit d’un ton sûre et là magie, ma 1ére réparation, fier comme un coq je rereredescend sur Kasol pour passer quelques jours dans un cadre magnifique.
Pour en finir avec ce petit bout de semaine, encore de nombreuses rencontres : 3 Israëliennes Gita, Lia et Jordan avec qui je me marre bien. Mais aussi Léandro un brésilien en exile depuis 5 ans en inde, Christian un autrichien, le sosie de Burkette mais en drôle et Achu un indien qui bosse sur Tosh avec qui j’ai passé pas mal de temps, il m’a beaucoup fait penser à Bégo, c’est même comme cela que je l’appelait à la fin.
Aujourd’hui, je repars sur la route avec ma moto direction Leh et la route la plus haute en altitude, je manque d’équipement et j’avoue je me chie un peu dessus mais c’est ça qui est bon !
Commentaires
3 réponses à “Parvati Valley”
« »Superbe week-end, du grand Fournier à domicile, headspin, capoeira, casquette champion, bref tout y est passé (except pipi) » »
Si tu t’en rappel , c’est que t’etait pas a fond…
Y’avait Philip??
Achète un anti vol en corne de vache pour ta moto il devrait plus la toucher ^^!
amuse toi bien grande guenille!
coucou
la galère cette moto , tu es devenu patient !!!!!!!!! à pied moins de soucis……
tu es dermerde , heureusement pour toi
la consolation est au bout du chemin avec de belles filles- veinard tu pourras faire le mécano , tout véhicule , tout terrain – on apprend tous les jours
tu as retrouvé bego – super
biz a plus